Avez-vous déjà pensé à la somme maximale que vous pouvez placer dans votre contrat d'assurance-vie ? Nous vous aidons à démêler le vrai du faux.

L'absence de plafond de versement

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'assurance-vie ne comporte pas de plafond de versement. En effet, les contrats d'assurance-vie se distinguent des livrets d'épargne réglementée tels que le Livret A ou le LDDS, qui eux, ont une limite de versement. Ainsi, vous pouvez investir autant d'argent que vous le souhaitez dans votre assurance-vie.

Le plafond de garantie en cas de faillite de l'assureur

Bien que vous puissiez verser une somme illimitée, il convient de noter qu'en cas de faillite de l'assureur, la garantie est plafonnée à 70 000 euros par le Fonds de garantie des assurances de personnes (FGAP). Une information à garder à l'esprit pour diversifier intelligemment vos investissements.

La fiscalité avantageuse de l'assurance-vie

L'assurance-vie offre une fiscalité très attractive. Pour les versements effectués avant 70 ans, l'exonération des droits de succession peut atteindre jusqu'à 152 500 euros par bénéficiaire. Après 70 ans, un abattement fiscal de 30 500 euros s'applique par souscripteur. De plus, en cas de rachat d'un contrat de plus de 8 ans, vous bénéficiez d'un abattement fiscal de 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple soumis à imposition commune. Cependant, si vous avez versé plus de 150 000 euros depuis septembre 2017, vous serez soumis à la flat tax (12,8%) des « gros contrats ».
Voilà un aperçu des principales limites à connaître en matière d'assurance-vie. Ainsi, même si l'assurance-vie ne comporte pas de plafond de versement, la garantie en cas de faillite de l'assureur est limitée à 70 000 euros. Par ailleurs, l'assurance-vie offre de nombreux avantages fiscaux qui peuvent être affectés en cas de versement important. Alors, comment allez-vous optimiser votre assurance-vie en tenant compte de ces informations ?